Voici un livre récemment donné au DIRA par nada éditions, une biographie d’Alexandre Marius Jacob (1879-1954). Plus qu’un hommage au coloré personnage de Marius Jacob, il s’agit d’une illustration de la propagande par le fait, telle qu’elle était pratiquée au début du XXe siècle.
En ce début de XXe siècle, la criminalité augmenterait dans des proportions inquiétantes. La France a peur et la Belle Époque n’est qu’un leurre. Tout en haut, une bourgeoisie arrogante et triomphante. Tout en bas, la masse des traîne-misère et l’ordre répressif. Pas bouger, le pauvre ! Sinon, prison, bagne, échafaud. Le droit de vivre ? Il ne se mendie pas pour le voleur Alexandre Jacob. Le droit de vivre ? Il se prend, nom d’une pince-monseigneur ! Avec Jacob et sa bande, le vol se pratique de manière industrielle et la rapine devient politique. Travailleurs de la nuit, maison anarchiste fondée en 1900. Mais l’honorable entrepreneur de démolition sociale va payer cher ses atteintes à la propriété.